Faites-moi le plein!

- Le Blog [in]dispensable de GianHoi -

28 décembre 2011

0 Train train quotidien

10h45, gare de Bordeaux. Comme d’habitude, j’arrive à la dernière minute. Je saute dans le train (pour une fois directement dans la bonne voiture) qui part dans 3 minutes, dégoulinant de sueur et l’air hébété. Une technique que j’ai mise au point afin d’éviter à mes voisins de voyage de leur donner quelconque envie de démarrer une conversation qui serait aussi nécessaire pour eux qu’ennuyeuse pour moi. Je suis asocial quand je voyage. Pas que d’ailleurs.

Faut que j'arrête de prendre le train en période de pointe

Je pars une semaine à Münster (à ne pas confondre avec Munster. Là où je vais, ils ne font pas de fromage qui court tout seul). Je vais rejoindre Holiday on Ice qui est en tournée en Allemagne avec le spectacle Festival (qui était en France l'année dernière). Je t’avais dit dans ma page de présentation que j’avais gardé une certaine proximité avec cette compagnie pour laquelle j’ai travaillé 4 saisons. Le fait qu’un de mes meilleurs amis (dont j’ai parlé ) y travaille encore n’est évidemment pas anodin à cet attachement. J’aurais l’occasion de t’en reparler.

Pour l’instant, je suis dans le train pour la première étape : Paris. Puis métro jusqu’à gare du Nord. Je fais une parenthèse. La dernière fois que je suis allé rejoindre HOI à Anvers, j’ai réussi à rater mon train à cause d’un ticket de métro. J’avais dû faire la queue au guichet et étais devenu fou en voyant les minutes défiler et la file d’attente qui n’avançait pas (et une queue qui ne bouge pas, c’est très frustrant). J’avais pourtant gardé un laps de temps que je pensais suffisant. Bref, l’histoire m’avait coûté quelques 150 euros supplémentaires pour l’achat de mon nouveau billet de train. Cette année, j’ai pris mes précautions, j'ai fait pipi avant de partir acheté mon ticket dans le train. Fin de la parenthèse.

Arrivé à la gare du Nord, ce sera le Thalys (le TGV belge) jusqu’à Cologne et enfin l’Ice (le TGV allemand) jusqu’à mon point de chute. Pratiquement 12 heures de voyage. Pour cette durée, je m’offre la 1ère. Pas que je trouve une grosse différence avec la 2nde classe dans le TGV, si ce n’est que ça sent plus la naphtaline que le Blédina (au moment où j’écris ces lignes, j’ai l’impression d’être au milieu d’un pèlerinage parisien du clan des veuves. Jackie Sardou n’est pas morte, elle est assise en face de moi). Contrairement au TGV, chaque fois que je prends le Thalys, c’est systématiquement en 1ère. Pour quelques euros de plus, tu as un repas servi à ta place, des journaux à disposition et surtout une connexion wifi illimitée. Aucune comparaison possible avec le service de la SNCF.

Ah, deux autres différences qui viennent de me sauter aux yeux : le voyageur de 1ère est beaucoup moins stable sur ses guiboles dans les virages et se nourrit exclusivement d’aliments mous (qu’il mâche bruyamment).

Mise à jour:

Il est 17h00, je suis à présent dans le Thalys, depuis lequel je publie ce billet. Comme je te le disais précédemment, il y a quelques différences avec le TGV. Mais pas tant que ça:
1- je voyage toujours avec la maison de retraite, sauf qu'ils bougent un peu moins et parlent de manière beaucoup plus moche gutturale ("Ja, Ach so!"). Sauf la dame à côté de moi, culturellement bien française: elle lit un bouquin de Julien Lepers.
2- Le repas s'est transformé en collation (j'oubliais qu'on est en plein après-midi), mais comme ils passent plusieurs fois, tu peux quand même te bourrer la tronche si tu veux (mais bien sûr, je ne veux pas... enfin, j'attends l'heure de l'apéro. Ils sont tous à la tisane, ça ferait mauvais genre).
3- La connexion internet est vraiment merdique.

Je n'aurai pas de connexion wifi dans l'Ice, je te raconterai la fin de mon périple dans le prochain billet (où alors tu me suis en live sur Facebook!)

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