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11 février 2012

0 Kitsch'poilade #11: Squallor

Avec un nom pareil, tu pourrais croire que je vais te parler d'un fer à repasser, alors que pas du tout! Nous sommes en février, c'est le mois des prospectus plein de cœurs roses trop choupi qui envahissent ta boîte aux lettres, des spams plein de coeurs roses trop choupi qui polluent ta boîte mail, des petits oiseaux trop choupi qui gazouillent avec des petits coeurs roses trop choupi tout autour d'eux (ah non, c'est vrai, ils sont tous morts congelés). Bref, c'est le mois de la guimauve Saint-Valentin.

Pour son retour, la Kitsch'poilade suit donc le mouvement gnan-gnan et te propose tout ce mois des trésors cachés qui illustreront les 3 grandes étapes de la relation amoureuse (en gros: avant, pendant, après).

Pour démarrer cette série, je te présente Squallor, né en 1973 de l'imagination de cinq amis qui portaient un regard satirique sur l'Italie d'alors. Jusqu'en 1994, ils se moquèrent en 14 albums (et 2 films!) des vices et des travers de leur pays.
La plupart de leurs chansons, parlées en dialecte napolitain, a été censurée par les radios et télévisions. C'est en 1985, avec l'album "Tocca l'albicocca" ("Touche l'abricot", tout un programme!) qu'ils connurent leur plus gros succès, notamment grâce au titre USA for Italy, parodie inspirée par We are the World.

Au début d'une belle histoire, on n'arrive pas toujours à trouver les mots qu'il faut pour déclarer sa flamme. On bafouille, on ne dit finalement pas ce qu'on avait prévu de dire, on s'emmêle les pinceaux et on ne sait pas comment s'en sortir.

Mais ça, c'était avant que tu n'écoutes la Kitsch'poilade d'aujourd'hui!




Squallor - "Bla, bla, bla, je t'aime" - 1974

T'as vraiment besoin des paroles?

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