Faites-moi le plein!

- Le Blog [in]dispensable de GianHoi -

30 novembre 2005

1 Poco de palabras = grandes efectos


Des fois, il suffit de pas grand'chose pour vous redonner du baume au coeur, le sourire, vous sentir tout léger. Juste un ch'tit mail d'une personne qui tient (je m'en rends compte) une place grandissante dans mon coeur. Quelques mots qui vous donne envie de prendre le prochain vol pour le Mexique.

29 novembre 2005

10 J'ai comme un doute...


Voire même deux.
A la lecture des vos commentaires (24! Ça m'apprendra à vous en demander - quoique les commentaires sur mon blog ont tendance à devenir des règlements de compte franco-portugais, entre vraies et fausses blondes - JE NE VEUX PAS DE DÉTAILS QUANT A CETTE DERNIÈRE REMARQUE!), mon premier doute est au sujet de la grippe aviaire. Je me dis finalement que j'ai moins de chance de l'attraper ici vu qu'apparemment elle a déjà touché la France, voire le Portugal.

Mon deuxième doute concerne le ré-agencement de mon appartement, et là le doute se transforme en ÉNORME ANGOISSE! Connaissant et Crétina, et Sakura, le résultat du mélange des deux me terrifie. 
Et sur le fait que rien ne marche, c'est un peu normal vu que quand je pars, en général, tout est débranché/disjoncté/coupé, eau y compris (blondeur quand tu nous tiens...).

27 novembre 2005

24 Rien, Nada, Que dalle...


Alors là les coupains, un ch'tit peu les boules: pas un commentaires  sur mes derniers posts! 2 possibilités: soit ils sont vraiment nazes et rien à dire dessus, soit il a suffit d'un mois pour que vous m'ayez tous oublié... Préfère croire que c'est la 1ère option.

17 novembre 2005

0 La fin?


Tout le monde attendait le meeting du 15 avec N°2 car on allait enfin savoir à quoi s’attendre, avoir enfin des réponses aux questions qu’on se posait depuis le début, à savoir, qu’allait-il se passer après Hong-Kong en fin d’année, et combien on allait finalement toucher?

Nous sommes passés en 3 groupes, « pour faciliter la communication » (en vérité, pour pas que N°2 se fasse démolir par tout le monde en même temps comme dans les autres divisions!). La réunion s’est bien passée, on a eu des réponses franches, même si ce n’était pas forcément celles qu’on aurait voulues.

On touchera finalement un peu plus, même si les taxes sociales hollandaises ne peuvent pas être allégées. Quant à la tournée, le contrat avec la Corée du Sud est signé pour 5 semaines à Séoul en février. Cependant, si Holiday n’a rien touché avant le 2 décembre, ce sera annulé. L’Australie est prévue mi-avril, mais aucun contrat n’est signé, juste une lettre d’intention. Date limite pour confirmer la tournée là-bas le 2 janvier. Mais plus personne n’y croit. 4 personnes ont déjà quitté la troupe, dont le nouveau secrétaire.

Dans moins de 15 jours, on saura si Holiday nous a flingué une année entière. A suivre...

0 Show must go on


Les 10 shows ont finalement eu lieu normalement, entre le 11 et le 14 novembre. Ce qui a redonné un peu de baume au cœur à chacun : très bon public, très chaleureux, beaucoup plus nombreux, et me concernant, très consommateurs de ch’tits bonheurs! Pourvu que ça dure...

2 C’est la lutte finaaaaale


Voilà plus d’un mois qu’on avait commencé la tournée et personne n’avait encore rien touché, et on ne savait rien des suites de la tournée. Le ras-le-bol était général et on sentait que ça allait péter sous peu. Les techniciens ont lancé l’offensive en décrétant que s’ils n’avaient rien sur leur compte en banque avant le 8 novembre, ils ne feraient ni la glace, et le décor ne serait pas monté non plus (ouverture prévu le 11). 2 jours après, ils touchaient une partie de leur salaire, le reste de la compagnie serait payé le 14 au plus tard.

On nous a annoncé que le n°2 de la boite viendrait nous expliquer la situation le 15. S’en est suivi une pétition à son égard, demandant des garanties à la fois salariales et de travail (on a touché en un mois moins que ce qu’on touchait auparavant en une semaine), sans quoi on était tous prêts à démissionner.

0 Toute l’Indonésie en un jour


Qu’est-ce qui arrive quand des patineurs sont enfermés dans un hôtel, qu’on ne les paye pas, et que la seule occupation qu’ils ont est de se bourrer la gueule ? Ben ils se cognent dessus. Ce qui est arrivé deux fois de suite, dès la première soirée. Donc, pour nous occuper la première semaine, la compagnie a organisé diverses sorties: une visite de Jakarta, une journée dans un parc aquatique et un safari. Bien que je n’aime pas vraiment les sorties organisées en troupeau, l’occasion était trop belle de bouger un peu, et j’ai choisi la 1ère option.

En fait, il n’y a pas grand-chose à voir à Jakarta, contrairement à Bangkok. La ville est très moderne, bourrée d’immeubles de bureaux très design, et c’est très propre. Les habitations sont en majorité à la périphérie de la ville, et là on change de décor : on retrouve les bidonvilles, les cabanes en tôle les unes sur les autres.

La première halte a été dans un parc où se trouve le monument national, Monas, une gigantesque colonne où l’on peut grimper pour avoir une vue d’ensemble sur la ville, sans grand intérêt. La seconde (et dernière halte) a été au Taman Indah, un parc qui regroupe tous les monuments des diverses régions indonésiennes. Pas à l’échelle réelle, mais pas miniatures non plus. Sympa à voir mais tout se ressemble.

Pour terminer, on nous a embarqué dans un marché aux souvenirs « avec des prix incroyables parce que pas pour les touristes » (faut qu’on m’explique). Sur 500 mètres, une lignée de remises avec un bordel monstre dans chacune, et une nuée de vendeurs qui te sautent dessus. Rentrés plus tôt que prévu parce que certains étaient fatigués.

Je confirme, j’aime pas les sorties en troupeau.

0 Ram (a) Dam


On est arrivé en Indonésie la dernière semaine de Ramadan. La Mosquée Al-Bina (apparemment la plus belle de Jakarta) est juste en face de l’hôtel, on a eu donc droit à la prière toutes les 4 heures. Pas très grave si ce n’est qu’ils mettent les haut-parleurs plein pot pour que tout le monde en profite, et que ça commence tôt le matin! Ce qui a inquiété la majorité de la troupe, c’était pas vraiment ça, mais plutôt de ne pas pouvoir acheter d’alcool. Tout le monde s’est donc rué dans les duty-free à l’aéroport pour faire le plein! En fait, il est possible d’acheter de l’alcool, mais les prix sont décuplés pendant cette période.

Bien que la religion soit majoritairement musulmane en Indonésie, elle est relativement soft : il y a finalement assez peu de femmes qui portent le voile, les autres étant même plutôt court vêtues! Quant à l’un des producteurs, il a un magnifique Christ tatoué sur l’avant-bras.

0 Infos en vrac


Il fait toujours 35 degrés en moyenne, mais il y a plus de vent et moins d’humidité, ce qui fait que l’air est tout de même plus respirable ici. Mais ça m’empêche toujours pas de transpirer comme une vache dès que je bouge!

Contrairement à ce qu’on nous avait laissé supposer, on est tout de même autorisé à sortir de l’hôtel pour aller à la Plaza Senayan, située derrière l’hôtel. C’est un complexe commercial, dans lequel se trouvent des boutiques de luxes (Vuitton, Dior, Gucci, etc... et là on ne parle plus de copies, aucune différence de prix avec l’Europe!), un bowling, un cinéma, des restos (dont une brasserie française!). Plus loin, se trouve un autre centre commercial, et Carrefour. Les prix ne sont pas donnés, mais au moins on mange des trucs qu’on connaît!

1 Arrivée discrète (bis)


Malaysia Airlines est un des sponsors de cette tournée, donc où qu’on aille en Asie, on passe obligatoirement par Kuala Lumpur, pas de raison d’y échapper sur le trajet Bangkok-Jakarta. En même temps, ça fait des miles sur la carte, c’est toujours ça de pris comme disait ma grand-mère (toujours pleine de bon sens).

Deux vols d’1h30 chacun, deux repas complets servis à bord. Nous, forcément, on bouffe, par les temps qui courent tout ce qui est gratos est bienvenu, quitte à se faire exploser le ventre (ce qu’on fait également tous les matins au buffet du petit déj’ de l’hôtel)!

Vu les consignes de sécurité qu’on nous avait donné (3 pages !), on s’attendait à voir des militaires et des chars partout, et rien de tout ça. Certes, on ne s’est pas éternisé à l’aéroport, on nous a fait grimper dans notre bus assez rapidement. On serait presque passé inaperçu si la camionnette contenant nos bagages qui suivait notre bus n’avait pas été recouverte de posters «Hollywood», et si on avait pas eu une voiture de flics qui nous ouvrait la route, tous gyrophares allumés (cela dit, ça, j’ai trop kiffé!).

0 Toujours vivant…


Fans en délire, je sais que vous attendiez ce moment avec impatience, la bave aux lèvres et l’estomac noué, mais telle une star, je me dois aussi de me faire rare pour ne pas lasser, et afin que mon retour ne soit que meilleur pour vous (sinon je vais bien merci).

La vérité est qu’il n’y a pas grand-chose à raconter, parce qu’on se fait royalement ch... Alors on va remonter le temps et commencer par l’arrivée à l’aéroport de Jakarta.